Contact | Accessibilité


Rue du Tilloy
7 mai 2015

La vitesse des véhicules reste une préoccupation forte des habitants de la ville : après une première série d’implantations de dispositifs de ralentissement en décembre 2014, les actions visant à réduire la vitesse des automobiles se poursuivent donc. (suite…)



Avis d’enquête publique
4 mai 2015

AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

COMMUNE D’HENIN-BEAUMONT

PLAN LOCAL D’URBANISME

 

Déclaration de projet avec mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme pour la construction d’un centre d’incendie et de secours. (suite…)



Accessibilité
30 mars 2015

L’article 47 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, fait de l’accessibilité une exigence pour tous les services de communication publique en ligne de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent. Il stipule que les informations diffusées par ces services doivent être accessibles à tous. Le Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations (RGAA) permettra de rendre progressivement accessible l’ensemble des informations fournies par ces services.

 

Le site web de la mairie d’Hénin-Beaumont souhaite être le plus accessible possible :

– Zoom texte

Les boutons situés en haut à droite de votre écran permettent d’ajuster la taille du texte

– Plan du site

Le plan du site reprend l’ensemble des onglets disponible sur le site. Afin de faciliter au maximum la navigation, nous avons souhaité rendre l’information accessible en 2 clics maximum

– Accès direct à l’accueil

Le logo situé en haut à droite vous permet un retour direct à la page d’accueil de votre site

– Moteur de recherche

Le moteur de recherche vous permet de retrouver l’information plus facilement

 

 



Chantier de la Dérobade
27 mars 2015

Dans le cadre d’un visite de courtoisie, monsieur Xavier Czerwinski, Sous-Préfet en charge de la cohésion sociale a été reçu le jeudi 19 février par Steeve Briois et ses adjoints.

Le maire a mis en avant le travail des chantiers d’insertion avec l’Association pour le développement durable et solidaire (ADDS), dont la signature officielle de la convention avait eu lieu le matin même. (suite…)



HB la plage
26 mars 2015

HBPLAGE

hbplagee

 

chaque été, le plan d’eau du Bord-des-Eaux devient le lieu de villégiature des habitants qui ne sont pas partis en vacances… ou en sont revenus ! Sable, parasols, jeux d’eau, activités pour les grands et les petits, tout est mis en œuvre, pendant deux à trois semaines, pour un dépaysement 100 % gratuit !

 

 



Service des sports
26 mars 2015
 SPORT
espacefm

La politique sportive municipale

Concevoir une politique sportive efficace, c‘est avant tout construire un service public local des sports, utile et adapté à l’environnement social, et démographique. La politique municipale s’appuie sur des associations qui ont montré leur valeur et leur enthousiasme au cours des dernières années ainsi que des infrastructures sportives conséquentes pour une ville de 27 000 habitants.

Le service des sports

Ce service est chargé de la mise en œuvre de la politique sportive décidée par la Municipalité sur le plan administratif, sportif et financier.

Missions

  • Il traite les demandes liées à la vie associative (demandes de subventions, planification des installations sportives…).
  • Il met en œuvre et apporte son soutien technique aux manifestations sportives programmées sur la commune en partenariat avec le milieu associatif.
  • Il gère la planification des équipements sportifs communaux pour les publics concernés (associations, scolaires…)
  • Il assure l’enseignement des activités physiques et sportives dans les écoles, en lien avec l’Éducation Nationale et assure l’animation sportive auprès des Accueils de Loisirs Sans Hébergement et Centre Animation Jeunesse.

Dotée de plusieurs complexes sportifs comme l’Atrium, l’espace François-Mitterrand ; des stades Birembaut, Delabre, Delmotte, André-Limousin ; des salles de sport Lelaure et Pantigny, d’une piscine ; deux city stade ZAC des deux villes et Kennedy et d’un terrain d’Education canine au stade Delmotte ; la ville d’Hénin-Beaumont est équipée de telle manière à ce que chacun puisse trouver l’activité de loisirs qu’il lui corresponde et puisse s’y épanouir à son rythme.
Que ce soit en escrime, boxe, gymnastique, de nombreux champions ont fait leur classe à Hénin-Beaumont avant de remporter, pour certains d’entre eux, des médailles olympiques.

L’équipe

  • 20 éducateurs et animateurs
  • 8 agents administratifs
  • 26 agents chargés de la maintenance, du gardiennage, de l’entretien des équipements municipaux

Service des sports

Espace François Mitterrand

407 rue René Cassin

Tél. : 03 21 08 60 40

du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 15



Quartier Nord-Ouest
26 mars 2015

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C’est au centre du quartier Nord-Ouest qu’a débuté l’histoire bimillénaire de la ville avec l’empreinte indéniable de ses rues au tracé médiéval, que la « renaissance » après la Grande Guerre n’a pas osé bouleversé.

Fortifié dès le XIème siècle, le bourg s’ouvre vers les villages voisins à partir de 5 portes. Les fossés au pied des fortifications et les marais étaient alimentés par l’Eurin et l’Anovre. Ces ruisseaux sont nés des eaux d’infiltration provenant des hauteurs de Beaumont. Quelques siècles plus tard, après la canalisation de la Deûle, marais et ruisseaux se sont asséchés. Nous en avons gardé des traces à travers certains noms de rues comme la rue de l’Abreuvoir, l’ancienne rue du Hanovre (l’actuelle rue Lamendin), la rue du Marais, qui font partie de ce que nous appelons aujourd’hui le Vieux Hénin.

Les siècles suivants verront l’implantation, après destruction des fortifications, de nouvelles rues annonciatrices des expansions du XIXème siècle suite à l’exploitation de la houille.

Lors de la Révolution Industrielle, le trafic de la gare prit une très grande importance. Aux produits charbonniers, s’ajoutent les envois de l’usine de métallurgie Sartiaux et les nombreuses tonnes (jusqu’à 400 par jour !) de betteraves demandées par l’exploitation des 2 sucreries héninoises. Sans compter le transport de matières premières ou de produits finis pour la verrerie, la filature, la fabrique de cierges…

La Société des Mines de Dourges y poursuivit également sa politique de logements avec l’édification de la cité-jardin Foch à laquelle fût adjointe l’église Sainte-Marie, démolie en juillet 2006.

Après les blessures de la Grande Guerre, les reconstructions d’édifices publics resteront les symboles des années 1920/1930 :

  • l’Hôtel de Ville avec son carillon qui scande les notes de l’hymne de la ville «Min viux Hinnin, chté querre» (mon vieil Hénin, je t’aime) et ses vitraux évoquant le labeur acharné de ses enfants à travers les 3 grands métiers : le cultivateur, le mineur et le métallurgiste ;
  • la gare de style flamand qui caractérise notre cité ;
  • l’église Saint-Martin de style néo byzantin, inaugurée en 1932 et classée « Monument Historique » en mai 2003. L’église attire les regards sur notre ville depuis l’autoroute.

Au lendemain de la Grande Guerre 1914/1918, l’une des principales préoccupations de la municipalité était le désir du «bien vivre ensemble». Cette ambition se traduit à travers le nom des rues de l’Égalité et de La Concorde, union des esprits et des cœurs qui produit la paix !

Au cours du XXème siècle, une nouvelle expansion gagnera le nord de ce quartier avec l’implantation de l’Hôpital Charlon, du Lycée Pasteur et du Foyer Pasteur.



quartier est
26 mars 2015

quartierest sudest

Resté terrain de culture jusqu’au 19ème siècle, le quartier Est n’était alors traversé que par quelques chemins de liaisons, comme la Voie Royale reliant Lens à Douai (aujourd’hui rue Elie Gruyelle et boulevard Albert Schweitzer).

Durant la seconde partie du XIXème siècle, en août 1855, le quartier commença à prendre forme. C’est en effet à cette date, qu’à quelques mètres du boulevard Albert Schweitzer naquît l’exploitation intensive de la houille dans notre département. Le bourg Hénin-Liétard comptait alors 3 000 habitants.

Le premier puits d’extraction rentable du Pas-de-Calais, la fosse 2, fut mis en exploitation en 1856 et fut baptisé «Fosse Sainte Henriette» en l’honneur de Mme Henriette Declercq, châtelaine d’Oignies, pour sa participation décisive dans l’octroi de la Concession Minière de Dourges.

S’en suivra la mise en exploitation du puits 2bis, à quelques centaines de mètres du premier, rue Jules Verne. Le bâtiment de la machine d’extraction est encore visible. Les terrains proches furent progressivement utilisés pour bâtir les industries annexes, cokeries et autres dérivés…

À noter également l’implantation de la toute première construction pour loger les mineurs : l’ancienne «Cité Sainte Henriette» renommée par la suite «Cité de Douai» ou «Vieux Corons». Cette cité se trouvait entre le passage souterrain et le parc public (devenu aujourd’hui l’espace vert et les résidences de l’avenue des Fusillés qui fait partie du quartier Nord-Ouest).

L’installation, en 1859, d’une gare sur la nouvelle voie ferrée dite «des houillères» contribua à l’implantation d’activités diverses : sucreries importantes, métallurgie, filature, brasseries et bon nombre d’établissements divers, situés pour l’essentiel dans le quartier Nord-Ouest.

L’ancien hôpital Darcy, installé au début du XXème siècle rue Philibert Robiaud, assura les soins des mineurs et de leurs familles. Pendant la Grande Guerre de 1914/1918, il devint l’hôpital militaire allemand. Chirurgiens et sœurs infirmières furent réquisitionnés. Néanmoins, ils octroyaient les soins aux civils, le soir, dans les Bureaux Centraux des Mines transformés pour la circonstance. La maison du directeur abrite aujourd’hui les services de la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin.

Dès 1931, le passage souterrain facilita les échanges entre ce nouveau quartier et la ville où s’étaient installés de nombreux commerçants.

À l’arrêt des puits de mine le 30 septembre 1970, le Bord des Eaux opère sa reconversion que l’on connaît. Le quartier Est garde aussi le souvenir des balbutiements de son occupation humaine : le Bord des Eaux rappelle les immenses marais, lieux des premières habitations datant de l’époque gallo-romaine.

 

 



quartier sud
26 mars 2015

quartiersud

quartiersud

Jusqu’aux années 1850, le quartier Sud n’était exploité que par un four à chaux à l’emplacement de l’actuelle impasse Peuchin. La mise en exploitation de la voie ferrée régionale et l’ouverture des différents puits de mine ont contribué à l’expansion de la commune.

Les puits 3 et 3bis, composant la fosse Mulot, du nom de l’ingénieur parisien qui est à l’origine de l’extraction du charbon à Hénin-Liétard, ont été creusés à partir de 1857. La fosse 6, fosse Declercq, a été ouverte en 1888 et était située sur l’actuel boulevard Salvador Allende. L’entrée en action de la fosse 6bis ou fosse Darcy, du nom du Président de la société minière, était placée sous le signe de l’évolution, puisqu’elle était équipée d’une machine d’extraction électrique, ce qui lui permit, avec les autres puits cités d’avoir une production importante. Enfin, en 1884, la Compagnie Minière de Drocourt débute l’exploitation de sa fosse 1, appelée la Parisienne, à l’extrémité sud de notre commune.

La mise en service de ces fosses a eu pour conséquence, la construction de plusieurs cités pour loger les mineurs : Coron Mulot, Cité de l’Avaleresse, Cité de la Perche, Cité des Margodillots, Cité Declercq… pour la plupart détruites aujourd’hui. Mais les Mines ont besoin de bras et il faut loger cette population qui augmente rapidement… La Ville connait alors une crise du logement dès 1881 ! C’est alors que les Mines de Dourges ont inauguré leurs programmes de cités-jardins. Les Cités Voisin et Promper : 200 maisons ont été construites avant 1909. À cela se sont ajoutées pas moins de 500 maisons dans la Cité Darcy entre 1909 et 1914.

L’extraction du charbon est également à l’origine de nos montagnes noires. La remontée simultanée à la surface des déchets de schistes et du charbon provoque l’apparition des terrils qui dominent notre territoire !

«La vie du quartier a bien changé en un demi siècle. Dans les années 20, les estaminets, les cabarets pullulaient aux abords de la Fosse Mulot, attendant la remontée des mineurs qui allaient boire leur genièvre ou leur bistouille» qui «réconfortaient avant la descente ceux qui confiaient leurs vies chaque jour aux entrailles de la terre et commémoraient à leur manière leur retour à la lumière à la remontée… sains et saufs !» (extrait tiré de «Histoire bi-millénaire de 20 quartiers d’Hénin-Beaumont, des origines à nos jours» d’Henri Claverie).

Parallèlement, la métallurgie Sartiaux s’installe en 1886, rue Paul Bert, pour la fabrication de berlines métalliques et de trains en acier fondu permettant aux compagnies minières de disposer d’un matériel de transport du charbon, au fond de la mine, bien plus résistant que les berlines en bois.

Le quartier se développe, la ville fait construire le Groupe Scolaire Michelet pour scolariser les nombreux enfants de cette partie neuve de la ville, tandis que la Compagnie des Mines de Dourges installe l’église Saint-Henri (rue Pierre Brossolette) et le parc des sports (boulevard Salvatore Allendé) que la Ville reprit sous le nom de stade Birembaut.

Le XXème siècle y voit l’implantation d’un collège et du parc des sports Gustave Delmotte, tandis que certains terrils seront exploités pour leurs matériaux qui servent de base à la construction des autoroutes régionales.

 



Quartier de Beaumont
26 mars 2015
QUARTIERDEBEAUMONT
 beaumont

Le village de Beaumont-en-Artois a rejoint la commune de Hénin-Liétard le 1er janvier 1971, pour former avec elle, la ville d’Hénin-Beaumont.

Destinées assez semblables que celles de ces 2 entités, puisque reconnues dès le IVème siècle, elles ont eu pour Seigneur, Liétard dit Brochet vers 1093.

Une évidente référence romaine apparaît au XIIème siècle : les mots latins «bellus» «mons» sont traduits par «beau» (à l’époque cela voulait dire «haut») et «mont». Puis au XIIIème siècle, «Biaumont» affirme les affinités importantes entre le latin et notre patois. Un camp fortifié romain était vraisemblablement implanté sur cette butte qui surplombait d’un peu plus de 20m le territoire environnant où passait la Voie Romaine Arras-Tournai. Plus tard, le Chemin des Croix longera le village ainsi que la Voie Royale de Lens à Douai, avant que celle-ci ne traverse Hénin en 1753.

Le village reste en dehors de l’aventure minière, malgré le creusement, sans suite, dans les années 1930, des puits 6 et 7 des Mines de Drocourt. Cela donna toutefois lieu à l’installation d’une voie ferrée depuis la gare d’Hénin, du terril du Pommier devenu base de loisirs et de la Cité de la Tour d’Auvergne.

Le sud de Beaumont est maintenant traversé par l’A1 et par le TGV, «symbole d’une entrée triomphale de notre région dans le XXIème siècle, 2 000 ans après cette Voie Romaine, sur 2 tracés parallèles». Entrée dans une nouvelle ère également avec l’implantation d’une usine d’accessoires en plastique pour l’industrie automobile, d’une société de préparation de volailles, d’une zone commerciale importante et de parcs d’activités (stockages, transports).

Néanmoins, le quartier garde son caractère de village avec sa vie culturelle particulière. Son église Saint-Martin, la seconde d’Hénin-Beaumont, porte en ses murs les marques laissées par les bâtisseurs lors des diverses reconstructions de l’édifice aux XVIème et XXème siècles. Elle y abrite une statue du Dieu de Pitié provenant d’une chapelle de l’ancien cimetière.

De par son altitude, Beaumont, après avoir alimenté les cours d’eau comme l’Eurin et l’Anovre, reste pour la ville une réserve d’eaux pluviales qui s’évacue par le sous sol en direction du centre-ville d’Hénin-Beaumont.